INDIENS D’AMERIQUE & CARAΪBE : CHUTE DÉMOGRAPHIQUE OU GÉNOCIDE ?
La Race Indienne de peau rouge, cette portion
d’Habitants inoffensifs, candides, naïfs d’origine d’Amérique et du
Caraïbe qui
circulait à presque peau nue
passe comme une lettre à la poste dans l’histoire de l’humanité tout entière.
Bien Avant l’époque précolombienne, ce peuple vivait dans la paisibilité, dans
l’harmonie. Avec l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique notamment dans la
Caraïbe en 1492, le cours de l’histoire colonisatrice allait changer le train
de vie de cette race humaine orageusement. Ses traces passent comme un coup
d’éclair sur la planète terre telle qu’il n’existe presqu’aucune aujourd’hui.
Beaucoup se prétendent parler de sa génocide,
d’autres parlent de sa chute démographique excusant toute implication des pays
colonisateurs dans sa disparition.
Les Hommes de sciences, les Analystes et les
Historiens ne semblent pas d’accord sur son éventuel génocide. Pour l’histoire
et pour la vérité, on se prête le flanc
d’une analyse minutieuse des faits et des recherches historique pour mieux
fixer la part des choses. Existait-il un
éventuel génocide ou une chute démographique ?
Beaucoup soupçonnent dans le
« génocide » des Indiens d’Amérique et de la Caraïbe par les
Français, les Anglais, les Espagnols et, plus tard, les Américains. Mais ceci
n’est pas du tout confirmé par les historiens, archéologues, mémorialistes et
analystes. Des carnages, des hécatombes, des boucheries furent commis par les
deux camps : Camps des pays colonisateurs et ceux des Indiens mais en
réalité ce sont bien les contaminations épidémiques naturelles qui ont assommé
le glas des Indiens notamment d’Amérique.
“Il faut largement de dictons pour exposer ce
qui s’est arrivé dans la région Nord (au sujet de la colonisation de l’Amérique
du Nord et du Sud), toutefois "génocide" n’est pas l’un d’eux. C’est
un bon bout de mot d’endoctrinement au moment où les dictons et les
particularités ont substitué la réverbération et la conscience et cela
amoindrit l’impression du mot et les afflictions endurées par les Juifs et les
Arméniens, pour ne mentionner qu’eux.”Dr Robert Royal, 1492 and All
That : Political Manipulations of History, University Press of America, 1992,
page 63.
"Génocide ? Où chute
démographique? Je ne connais aucune preuve de génocide indien. Exactions ?
Oui. Guerre ? Oui. Victimes d’épidémies dont les Européens souffraient
aussi ? Oui. Mais génocide systématique, non. Où sont les preuves ?
La réalité, c’est que les activistes qui avancent cette théorie n’ont aucune
preuve. C’est incroyable qu’ils arrivent à prétendre quelque chose sans
preuve." Dr Robert Royal, président de l’Ethics and Public Policy
Center.
"A travers les Amériques, les maladies qui
contaminaient les Européens se propagèrent de tribus en tribus, voyageant bien
plus vite que les Européens eux-mêmes. On estime que 95 % de la population
amérindienne précolombienne [ndla : avant Christophe Colomb], les tribus
les plus peuplées et les mieux organisées d’Amérique du Nord, les sociétés
indiennes vivant au nord du Mississipi, disparurent entre 1492 et 1600, avant
même que les Européens ne s’installent sur le Mississippi." Dr Jared
Diamond (Université de Californie), Guns, Germs, and Steel : The
Fates of Human Societies, W. W. Norton, 1997 (prix Pulitzer du meilleur livre
de science), pages 78, 374.
Dans l’encyclopédie des guerres indiennes
(dernière conquête de l’Ouest, 1860-1890) publiée par l’historien Gregory
Michno en 1997 (Encyclopedia of the Indian wars, Mountain Press
Publishing, 2003), on inventorie les trépassés américains et indiens tués
durant les guerres indiennes (donc pendant les combats et carnages). Il en
découle que les Indiens ont exécuté bien plus de tueries que les Blancs, et
cela est commodément prouvable.
La boucherie la plus cruelle des guerres
indiennes s’est étalée en 1890 avec 290 tués à Wounded Knee (dont 200 civils).
Ce correspond aux civils Blancs anéantis annuellement dans le seul Kansas entre
1867 et 1870 (en 1868, on monte à 300 tués).
Il y a eu bien plus de civils américains
massacrés dans l’Ouest que de civils indiens (de l’ordre de 10 massacres causés
par les Blancs, contre plus de 100 causés par les Indiens).
Les Américains, les Français, les Espagnols et
les Anglais ont bien sûr exhalé des torrents de haine contre les Indiens et
leur ont prévu les pires bestialités. Mais ceci est autant vrai pour les
Indiens, et reproduit des guerres de mots entre deux races. Comme il était
pénible d’identifier ceux qui avaient commis des exactions, on en arrivait
souvent à vouloir l’extermination de tout le groupe d’individus auquel
appartenait le fauteur de troubles. Les pionniers promettaient
d’"exterminer les Diables Rouges" (presse du Minnesota, 1876), les
Indiens de "nettoyer la peste blanche" (chef kiowa Satanta, 1868).
Mais ceci restait une guerre de mots.
b) Les épidémies, causes et conséquences
Ce sont très absolument les situations de vie
(mauvaise) qui ont borné l’expansion des tribus indiennes. Ces situations de
vie mauvaise étaient singulièrement provoquées par le nomadisme.
Malgré l’illusion des caravaniers, vivre dans des pavillons n’est pas le meilleur moyen de rester en bonne santé. Comme le souligne le spécialiste des Indiens Yves Berger, les Indiens avaient de très mauvaises conditions de vie et développaient des maladies qui allaient contribuer à leur écroulement démographique : grippes violentes, encéphalites, maladies des yeux, des poumons, sans compter toutes les maladies véhiculées par les moustiques, par les animaux et par le climat.
Malgré l’illusion des caravaniers, vivre dans des pavillons n’est pas le meilleur moyen de rester en bonne santé. Comme le souligne le spécialiste des Indiens Yves Berger, les Indiens avaient de très mauvaises conditions de vie et développaient des maladies qui allaient contribuer à leur écroulement démographique : grippes violentes, encéphalites, maladies des yeux, des poumons, sans compter toutes les maladies véhiculées par les moustiques, par les animaux et par le climat.
On sait que la disparition de tribus indiennes
entières a été causée par la variole (petite vérole) arrivée par bateau depuis
l’Europe, mais on sait moins que beaucoup d’autres maladies développée avant
l’arrivée des Blancs ont contribué à cette catastrophe humanitaire et
démographique.
Par exemple, la syphilis a été transmise aux
Blancs par les Indiens, elle n’existait pas auparavant sous la forme que l’on
connaît aujourd’hui.
Les spécialistes des Indiens ont prouvé que les
conditions de vie chez les Indiens étaient très mauvaises et que leur espérance
de vie était faible (voir Les Indiens des plaines, Yves Berger/Daniel
Dubois, éditions du Rocher, 2000). De plus, les maladies développées en interne
ont été décisives dans la chute démographique indienne.
En autre, les colons n’ont pas
"amené" la variole, ils l’ont véhiculée sur eux et s’en seraient bien
passés. Quatre millions de gens dans le monde mouraient de la variole au moment
où elle atteignait l’Amérique, et cela a foudroyé les tribus indiennes. Suite
aux accusations lancées par Ward Churchill, un professeur d’extrême gauche (qui
compare les victimes du 11-Septembre à des nazis), et au livre écrit par un
Hawaïen, des professeurs d’histoire américains ont cherché à déterminer si les
Occidentaux avaient donné des couvertures infectées de variole à des Indiens.
Il en a résulté que nous ne possédons aucune preuve de tels agissements et que,
surtout, une incohérence majeure surgit : comment pouvait-on manipuler un
virus sans être infecté ?
La chute démographique des Indiens s’est
déroulée bien avant la fin des bisons. Les écorcheurs n’étaient pas encore là
dans l’Ouest et des tribus entières s’éteignaient déjà (le virus est entré dans
l’Ouest plus vite que les Blancs, par les échanges commerciaux et les guerres
tribales qui ont propagé les germes).
Il faut
aujourd’hui impérativement revenir au triomphe des faits et des
analyses sur celle de la propagande. Les tribus indiennes d’Amérique ont
succombé à des épidémies. Leur culture a été ruinée par une guerre de
colonisation, certes, mais ils n’ont jamais été exterminés en masse.
Cette affirmation ne repose sur aucun fait historique.
Surtout, elle témoigne de deux tendances qui
travestissent l’étude historique : le sentiment antioccidental (appelé par
le philosophe Pascal Bruckner "le sanglot de l’homme blanc", qui
oublie sa propre histoire) et la "course à la mémoire", où chaque
peuple défait dispute le titre de victime aux vrais génocides (Juifs,
Arméniens, Rwandais). Avec les conséquences funestes que l’on voit
aujourd’hui : une banalisation des vrais génocides, mis au même niveau que
des pandémies, et un mépris de l’Histoire.
A quand l’accusation de "génocide"
contre des groupes de personnes qui auraient transmis le virus du sida ?....
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